Quels sont les principaux besoins pour améliorer la conservation des cétacés en Méditerranée ?

 

    Lors des RHC, nous avons proposé à chaque participant de répondre à 3 questions clés pour conclure la journée et cibler les enjeux immédiats de la protection des cétacés. La deuxième de ces questions était « Quel est le besoin le plus important pour améliorer la conservation des cétacés ? ».

 

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6 besoins primordiaux peuvent être dégagés :

  • Plus de réglementation (mesures anti-collision, contre les filets perdus, la pollution chimique, les plastiques, réduire le trafic maritime, ajuster les quotas de pêche, etc.)et leur renforcement par de réelles sanctions
  • La mobilisation des acteurs politiques, aux niveaux national, européen et du bassin méditerranéen
  • La coordination des acteurs
  • Plus de financements
  • Une réelle prise de conscience des citoyens pour ensuite avoir un poids au niveau politique

​Voici l'intégralité des réponses données par les participants au débat :

  • Travailler ensemble à toutes les échelles afin de valoriser les efforts de tous. Du temps... car il faut attendre que la connaissance sur l’environnement se propage à l’ensemble de la population. => Possibilité d’accélérer en sensibilisant les citoyens, les représentants des industries/ politiques.

  • 2 choses essentielles : Prendre en compte les avis de tous les acteurs et usagers (ce qui est déjà un sacré défi en soi !) et réussir à le combiner avec un travail de sensibilisation et d’amélioration des connaissances sur les cétacés.

  • S’occuper du trafic maritime et sensibiliser encore plus pour une prise en compte réglementaire.

  • Inviter les hauts décisionnaires et financeurs aux prochaines Rencontres Hommes et Cétacés.
    Implication et application concrète au niveau législatif.

  • Pouvoir faire suivre aux lois des moyens contraignants qui puissent assurer l’application des lois.

  • Arriver à fédérer toutes les bonnes volontés du grand public. Faire aboutir des mesures fortes, être moins frileux au niveau des décideurs.

  • Coordination, communication, respect.

  • Une législation homogène entre les pays et une plus grande implication politique (règlementation + sanctions)

  • Des décisions politiques / réglementaires fortes pour limiter des impacts tels que la surpeche / méthodes de pêche ou le whale watching (pourquoi ne pas rendre normal le fait d’être labélisé HQWW par exemple en tant qu’opérateur au lieu que ce soit du volontariat).

  • Besoin drastique d’abaisser le trafic > coordination internationale. Besoin de revoir tous les quotas de pêche (surexploitation des ressources). Besoin d’une réponse d’ampleur face à la pollution chimique et plastique.

  • Coopération entre les états méditerranéens. Législation commune. Contrôle des activités de pêche et WW. Volonté politique basée sur rapport scientifique objectifs. Développement des solutions / la pollution (tous concernés !)

  • Continuer à sensibiliser. Approfondir notre connaissance des espèces, notre compréhension par la recherche. Mais surtout mettre en équilibre intérêts scientifiques et sauvegarde de l’environnement, pour de bon !

  • Le besoin le plus important est l’écologie respectée des eaux (filets de pêche, pollution). Dispositif de sauvegarde des espèces. Communication action pour un bon résultat écologique des eaux.

  • Prises de décisions de l’état

  • L’information et la médiatisation des dangers de la pollutions sur les cétacés (plastique, polluants, bateaux).

  • L’information au grand public : sortir des acteurs de la mer que nous sommes, pour communiquer à une plus grande échelle.

  • Des fonds, des connaissances, une bonne communication.

  • Continuer la sensibilisation du grand public mais aussi des institutions et des professionnels. Sensibilisation sur les menaces et les différentes solutions proposées, les zones ou il y a encore des lacunes (connaissances, législatif).

  • Faire bouger les politiques et aboutir entre les différents états à une action cohérente et efficace avec les populations et les ONG

  • La conscience générale qu’il s’agit d’une nécessité associé à une volonté politique.

  • Prioriser les menaces et agir dessus. Travailler à l’échelle du bassin med. Besoin de tout le monde.

  • Lutter contre les pollutions chimiques et les déchets plastiques.

  • Travailler sur les problèmes de pollution chimique les affectant car ils sont en haut de la chaine trophique.

  • Contrer le lobbying du ship et de l’off- shore.

  • Prise de conscience des pouvoirs publics mais aussi du citoyen qui peut avoir un impact (pollution, dérangement...) mais surtout un poids dans le débat.

  • Volonté politique.

  • Besoin de données !! (pêche, collisions ...) pour avoir des arguments forts. Besoin de plus de concertation inter- acteurs.

  • Mobilisation politique au niveau national et européen plus importante. Des financements. Une coopération entre pays. Mais il faut reconnaitre que les premiers pas sont faits !

  • Une collaboration importante et sérieuse avec les militaires et les pecheurs mais surtout au niveau politique et international.

  • Actions sur les filets fantômes, autre dispositif anti-collision et plus d’obligation pour plus de types de navire. Réglementation.

  • Besoins financiers afin d’améliorer les moyens de conservation en plein essor.

Les réponses aux questions 1 et 3 sont disponibles sur ces pages : Quel constat sur la conservation des cétacés en Méditerranée ? Quelle action mettre en place d'ici fin 2018 ? 

Lettre d'information

 

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