Lors des RHC, nous avons proposé à chaque participant de répondre à 3 questions clés pour conclure la journée et cibler les enjeux immédiats de la protection des cétacés. La troisième de ces questions était « Quelle est la 1èreaction à mettre en place d’ici la fin de l’année 2018 ? »
Là encore, plusieurs idées reviennent :
- Sensibiliser le grand public, notamment la population locale, qui ignore la présence des cétacés en Méditerranée (dans les écoles, sur les paquebots, etc.). Réaliser des outils de sensibilisation : vidéo, exposition itinérante
- Renforcer les lois et mieux contrôler (déchets plastiques, nage avec les cétacés, etc.)
- A l’échelle individuelle : limiter sa consommation de poissons, limiter son utilisation du plastique, nettoyer les plages, faire des dons aux associations,etc.
Voici l'intégralité des réponses données par les participants au débat :
- Echelle personnelle : - diminution de la production de déchets ménagers - Agir comme un colibri qui essaye d’éteindre le feu de foret => Efficace si fait collectivement. S’informer, faciliter l’accès à l’information (où peut-on trouver les info ?)
Organiser une table ronde avec les principaux usagers de la mer Méditerranée : Pêcheurs, opérateurs labélisés / non labélisés, opérateurs de nage... Dépasser les conflits pour admettre que la mer est un territoire partagé et que le futur inclura forcément une adaptation des pratiques professionnelles et des modes de vie. Les changements venant du bas peuvent influer sur les instances plus hautes, comme les politiques.
Une émission TV à grande heure d’écoute. Montage kit sensibilisation pour enfant pour les écoles.
Sensibilisation du grand public sur les paquebots (embarquement des passagers) grâce à des films obligatoires, montrant les dégâts des déchets, et continuer de sensibiliser les jeunes (écoles, collèges, lycée) qui sont les citoyens de demain.
Pelagos : Ajouter des éléments dans la charte de partenariat avec les communes (combat contre le plastique). En général : Bannir la nage avec les cétacés.
Introduire le code d’approche ACCOBAMS/ PELAGOS dans le droit français.
Respect du code de bonne conduite. Pêche de masse à mieux réglementer.
Une plateforme numérique unique pour regrouper toutes les informations sur les cétacés (sciences participatives, scientifiques, REPCET)
Enlever tous les filets fantômes possibles en mer. Encourager le grand public à participer au nettoyage des déchets en mer d’une manière générale, à chaque sortie, plongée, loisirs, etc, ...
Mettre sur pied des unités d’intervention dans les aires marines protégées (pélagos, parc des calanques etc ) pour une présence quotidienne de contrôle.
Pour faciliter la préservation des cétacés il faut rapidement obtenir des données scientifiques / les populations de cétacés afin de déterminer l’impact de l’activité humaine. Stopper les pêcheries non sélectives. Limiter les pollutions : arrêter les dérogations aux industriels pollueurs.
Une maxi exposition itinérante dans le monde entier pour marquer les consciences, changer nos comportements, faire évoluer les représentations et légiférer pour les réduire les impacts.
Faire des dons qui offriraient une qualité d’action aux associations et scientifiques. Avoir des gestes écologiques, communiquer les bonnes conduites.
Mieux réglementer la perche industrielle (pour ne pas dire l’interdire).
Une très importante sensibilisation médiatique pour sensibiliser un max de personnes de tout âges à l’intérêt de protéger les cétacés.
Alerter l’opinion publique. Etre plus présent sur le terrain.
Il n’y a pas d’action prioritaire unique. Chaque action qui va dans le bon sens est une bonnes chose, qu’elle soit personnelle, politique, scientifique etc ...
Sensibiliser le grand public et l’amener à réaliser des actions concrètes. En parallèle mener des études scientifiques pour orienter les action à mettre en place.
Prévoir de nouvelles conférences multi-acteurs (ou autres formats de communication multi- acteur)
La lutte contre la pollution, nettoyer la mer, les cétacés n’étant pas chassés en Méditerranée, faire participer les chômeurs, les jeunes, afin de donner un environnement favorable.
Décroissance et sobriété heureuse. Limiter la pollution Terre / Mer
Jouer sur le trafic maritime et mieux consommer.
Rendre juridiquement légal l’arrêté qui interdit la reproduction en captivité des cétacés et améliorer leurs conditions de vie.
Ebaucher des plans nationaux d’action pour chaque espèce ou groupe d’espèces. Les questions qui restent en suspend. Les pistes d’actions. La mise en oeuvre des séquences Eviter Réduire Compenser.
Trouver définitivement une technique contre les filets de pêches (prise dans les filets)
Sensibilisation ! On ne protège que ce qu’on connait. A Marseille, beaucoup d’enfants n’ont jamais mis les pieds à la plage, n’ont pas conscience des impacts des petits gestes. Beaucoup ignorent que l’on peut observer des cétacés à Marseille. Penser local et agir local pour atteindre progressivement une vision globale.
Ne plus manger de produits de la mer. Limiter la conso de plastique et tendre le « Zéro Waste ». Faire attention à la provenance de nos produits de consommation. Sensibiliser les gens autour de soi.
Avoir des licences pour les opérateurs de WW. Interdire la nage avec les cétacés.
Récolte de données, multiplier les eco-gestes, durcir certaines lois (emballages...)
Il faut faire ralentir ou trouver un moyen pour que les exercices militaires causent moins de dégâts sur les cétacés. Sensibiliser les militaires. Faire des nettoyages port/plages assez fréquemment ( plus de deux fois par an).
Un teaser de 1 minute 30 sur les cétacés de Med. (leurs problèmes et les solutions) à diffuser dans tous les cinémas du littoral méditerranéen lors des bandes annonces. Parler davantage des MMM, beaucoup de gens encore pensent qu’il y en a peu et en tout cas pas à Marseille. Et pas de baleine en Med. !
Salon associatif à l’échelle méditerranéenne pour impliquer et sensibiliser 10x plus de personnes.
Les réponses aux questions 1 et 2 sont disponibles sur ces pages : Quel constat sur la conservation des cétacés en Méditerranée ? Quels sont les principaux besoins pour améliorer la conservation ?
