Réunion du projet INTERACT après un an de travail

       Les acteurs du projet d’étude INTERACT : Scénarios pour une coexistence durable entre hommes et dauphins sur le littoral méditerranéen français se sont réunis lundi 18 décembre pour faire un point sur l’avancement du projet.

       Le rendez-vous était donné à 9h30 dans la petite salle de réunion du Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive, au CNRS de Montpellier. Les acteurs du programme INTERACT, Nicolas Becu (LIENSs), Joséphine Chazot (Souffleurs d’Ecume), Nathalie Di-Méglio (EcoOcéan Institut), Olivier Gimenez (CEFE), Théa Jacob (WWF), Julie Jourdan (GECEM), Hélène Labach (GIS3M), Alice Lapijover (LIENSs), Morgane Ratel (Souffleurs d’écume), Marine Roul (EcoOcéan Institut), et Nicolas Lescureux (CEFE) ont fait l’état des lieux des étapes accomplies et des taches encore à réaliser. Le projet, coordonné par Hélène Labach et Olivier Gimenez et financé par la Fondation de France pour trois ans, se propose de dresser un inventaire des interactions entre humains et grands dauphins dans la zone : rencontres avec les pêcheurs, les scientifiques, les plaisanciers, les opérateurs de whale watching, etc. Ces interactions seront ensuite étudiées et caractérisées afin d’estimer leurs impacts sur les populations concernées. Un troisième temps d’étude permettra de réaliser des modèles d’évolution de ces interactions pour mieux anticiper l’impact des activités humaines sur ces cétacés.

       Bilan positif donc après un an de projet : tous semblent en bonne voie pour respecter le calendrier fixé et obtenir les résultats d’ici 2019. 

       L’après-midi, un serious game a été animé par  Nicolas Becu et Alice Lapijover, les partenaires du laboratoire de recherche Littoral Environnement et Sociétés (LIENSs) de l’université de La Rochelle, qui étudient notamment la dimension sociale des interactions entre pêcheries et petits cétacés dans le golfe de Gascogne. Le jeu « Marepolis », développé par les deux chercheurs, modélise l’élaboration d’une directive européenne ainsi que la gestion d’un parc marin. Il permet d’une part aux joueurs de se mettre dans la peau de gestionnaires pour mieux comprendre ce qui guide leurs choix et d’autre part aux observateurs de visualiser les dynamiques de prises de décisions au sein d’un conseil stratégique. Les six scientifiques, incarnant chacune un acteur du secteur, ont pu vivre en 3h30, 7 ans de la gestion d’un parc naturel marin, en défendant les intérêts qui leurs avaient été attribués (militant associatif, scientifique, pêcheur professionnel, décideur public, etc.). Ce « jeu sérieux » s’adresse aux professionnels concernés par la sauvegarde des cétacés : pêcheurs, chercheurs, gestionnaires, etc. Si vous souhaitez en savoir plus, consultez ici le site du laboratoire LIENSs

       Une journée de coordination productive donc, dont la prochaine édition se tiendra dans un an.

       Retrouvez toutes les informations sur le site du projet INTERACT

 

 

Lettre d'information

 

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